AROMATHERAPIE INTRO

Date : Publié par Tags : , ,

Les huiles essentielles sont préventives mais aussi curatives. Le terme "aromathérapie" apparaît dans les années 30 par le chimiste français GATTEFOSSE. Il a observé sur lui même la capacité de la Lavande à traiter une brûlure importante au niveau de la main. 

Puis Jean VALNET, dans les années 60, a repris le flambeau  et à étudier d'une manière plus approfondie l'emploi des huiles essentielles dans le traitement spécifique de plusieurs affections.

La recherche actuelle se caractérise par les tentatives de codifier les règles de récolte, de préparation, et d'utilisation des différentes essences. Elle a pour objectif d'isoler, tester et reproduire les principes actifs responsables de l'activité pharmacologique des huiles essentielles. 

Les huiles essentielles sont des essences concentrées dans certaines parties de la plante (fleurs, feuilles, fruit, résine, écorce, racine). Se sont des fractions volatiles extraites des plantes par distillation à la vapeur. Elles présentent une composition complexe que l'on peut caractériser par chromatographie en phase gazeuse doublée d'une spectrométrie de masse. Elles sont peu solubles dans des solutions aqueuses. Elles sont très odorantes étant donné qu'elles se volatilisent à température ambiante. Contrairement aux parfums, elles ne contiennent pas de fixateurs et leurs buts est principalement thérapeutique.

L'efficacité d'une huile essentielle dépendra pour une grande partie de la manière dont la distillation a été conduite. Sous basse pression, ce procédé consiste à faire passer de la vapeur d'eau à travers une cuve contenant des plantes aromatiques sauvages ou biologiques. La vapeur d'eau extrait l'essence de la plante et forme avec elle un mélange gazeux homogène à la sortie de la cuve de distillation. 

La vapeur d'eau enrichie d'huile essentielle traverse le serpentin baignant dans une eau fraîche constamment renouvelée. Il s'y produit une condensation dont le liquide aboutit dans l'essencier où deux phases distinctes apparaissent clairement. L' huile essentielle de densité inférieure à celle de l'eau, flotte sur l'eau de distillation et se recueille par débordement. L'eau de distillation récupérée fournit l'hydrolat.

La qualité d'une huile essentielle dépend directement de la nature de l'eau, du matériau de l'alambic (inox ou cuivre), de la pression et surtout de la durée de distillation incluant la fraction de tête composée des molécules aromatiques très volatiles et d'apparition rapide et la fraction de queue riche en molécules plus lourdes obtenues après de nombreuses heures de distillation. 

Elle sera alors 100% intégrale puisque composée de toutes ses molécules, 100% naturelle puisque non dénaturée avec des molécules de pure synthèse chimique et 100% pure c'est à dire exempte d'autres huiles essentielles avec des caractéristiques proches. 

A noter également que le totum de l'huile a une action thérapeutique supérieure à la somme de ces parties. Prenons par exemple "thymus vulgaris" CT thujanol, c'est à dire composé majoritairement de thujanol; et bien il faut savoir que le "thujanol" pure sera moins efficace que l'huile entière même si dans celle ci la concentration en "thujanol" est moindre, car d'autres molécules qui rentrent dans sa composition agissent en synergie. Une huile essentielle contient souvent de 50 à 300 molécules biochimiques différentes, complexité moléculaire à l'origine de l'efficacité thérapeutique.




   

À lire également